Qualité des cours d'eau : Métropole et intercommunalités s'organisent

Environnement
Vue de la Seiche, l'un des affluents de la Vilaine sur le territoire
La Seiche est l'un des affluents de la Vilaine sur le territoire de la métropole (J. Mignot)

Afin d'améliorer la qualité des cours d'eau en amont de la Vilaine, la Métropole et dix autres intercommunalités brétilliennes s'organisent pour agir ensemble.

Comment améliorer la qualité des cours d'eau? Pour y répondre, la Métropole a travaillé avec dix  intercommunalités brétilliennes* de l'amont de la Vilaine. Dans sa grande majorité, le territoire métropolitain se situe en effet sur un vaste bassin versant, celui de la Vilaine, qui s'étend sur plus de 10 000 km2.

En charge de la gestion des milieux aquatiques depuis 2018, les 11 intercommunalités ont abouti à une nouvelle organisation de leurs actions pour améliorer la qualité des cours d'eau. Elle a été adoptée par le conseil métropolitain du jeudi 28 janvier 2021 et entrera en action en 2022.

Des actions à l'échelle de l'amont de la Vilaine

Pour une plus grande cohérence et une meilleure efficacité des politiques menées, deux structures territoriales, où siègeront les élus intercommunaux, seront créées pour l'amont de la Vilaine : l'une à l'est (agissant sur 2 275 km2), l'autre à l'ouest (agissant sur 1 415 km2).
Elles piloteront l'ensemble des actions en faveur de la qualité des cours d'eau et feront partie d'un grand ensemble, l'Établissement public territorial du bassin (EPTB) de la Vilaine.

Bon état écologique des cours d'eau

En ligne de mire, le bon état écologique des cours d'eau, qui est défini par une directive-cadre européenne de 2000.  Un cours d'eau en bon état favorise la qualité de la ressource en eau, la biodiversité, la dépollution naturelle, la lutte contre le réchauffement climatique, un cadre de vie agréable mais aussi la réduction des crues et de l'intensité des inondations.
Alors que le bon état écologique doit être atteint par les cours d'eau en France à horizon 2027, seules 3 % des masses d'eau d'Ille-et-Vilaine sont considérées en bon état écologique, aucune sur le territoire métropolitain.
Principales causes : une population importante et une agriculture intensive à l'origine de pollutions jugées significatives par l'Agence de l'eau Loire-Bretagne, ainsi que des cours d'eau dégradés, qui ont perdu leur capacité naturelle à réguler leur débit et leur qualité.

La Métropole se fixe une ambition forte : il faut absolument que l'on réussisse à avoir une bonne qualité de l'eau dans les années à venir

Pascal Hervé, vice-président de Rennes Métropole, en charge de l'Eau, de l'assainissement, de la Gemapi, de la biodiversité et du foncier

Parmi les actions que pourront mener les unités territoriales à grande échelle: la restauration des rivières dégradées ou encore l'accompagnement agricole pour limiter la pollution diffuse et restaurer les bocages.

* la communauté d'agglomération Vitré Communauté et les communautés de communes Bretagne Portes de la Loire Communauté,  Brocéliande, La Roche-aux-Fées Communauté, Liffré-Cormier Communauté,  Montfort Communauté, Pays de Châteaugiron, Saint-Méen - Montauban, Val d'Ille Aubigné, Vallons de Haute-Bretagne.

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