Festival unique en son genre, Georges aborde l’architecture sur le mode ludique pour mieux la rendre accessible au grand public. Envisager le nouveau quartier de la Courrouze en compagnie d’un poète, participer à un atelier, et même aller au bal… Avec Georges, tout est possible !
Quand il s’agit de sensibiliser le grand public à l’architecture et à ses enjeux contemporains, le festival Georges ne se fixe aucune limite. Et ce même si « Les Limites » constituent le thème de la seconde édition de l’événement proposé par la Maison de l’architecture et des espaces de Bretagne (MAEB).
Expositions, tables rondes, parcours, projections, ateliers et soirées… Les amateurs sont invités pendant trois semaines à découvrir des lieux insolites, à faire des pas de côté artistiques pour le moins originaux, et même à rivaliser d’imagination pour faire œuvre collective.
Avec toujours, en toile de fond, les enjeux sociaux, sociétaux et environnementaux soulevés par l’urbanisme aujourd’hui.
Transition, recyclage, transformation… Si Georges nous parle de « Limites », c’est donc pour mieux être au cœur du sujet.
Découvrir un lieu insolite à l'occasion d'une table ronde
Vous connaissez l’Hôtel d’Artillerie ? Édifié à la fin du XVe siècle sur les remparts de la première enceinte de la ville, cette prestigieuse bâtisse jamais ouverte au public a accueilli tour à tour une école épiscopale, un lieu de fabrication de monnaie et le premier Hôtel de ville de Rennes. Ce lieu en mutation, en passe de devenir un restaurant, ouvre ses portes pour aborder la question de la réhabilitation des bâtiments patrimoniaux à l’occasion d’une table ronde, intitulée « Construire le patrimoine » et animée par le penseur de la transformation de l’existant Philippe Prost.
Sam. 21 septembre, de 10h à 12h, Hôtel d’artillerie.
Partir à la conquête de l'Ouest
Artiste voyageur créateur de l’agence Aître, Étienne Taburet invite les curieux à aller se perdre le long de la rocade, dans les franges urbaines de Rennes. Au cœur des Zones d’activités commerciales, dans la jungle des panneaux publicitaires ou à travers champs, le lien entre le mythe américain de la frontière et le front pionnier de l’architecture rennaise n’a jamais été aussi ténu.
Ven. 27 et sam. 28 septembre & ven. 4 et sam. 5 octobre, sur un tronçon de la rocade.
Fouiller la mémoire de la Courrouze en compagnie d'un poète
Après deux siècles d’activités industrielles, l’ancien arsenal de la Courrouze a opéré sa transition vers un écoquartier où expérimentations, créations et réhabilitations s’entrecroisent.
Le poète urbain Adrien Lecoursonnais emmène le public pour une promenade conjuguée au passé, au présent, et même au-delà.
Ven. 4 octobre, de 12 à 14h.
Compter les vies d'un bâtiment
Les chats ont 7 vies. Et les bâtiments rennais ? Guidé par l‘architecte Céline Roche, ce parcours s’intéresse aux édifices en mutation, à travers une dizaine d’exemples de lieux réhabilités ou transformés. Il fait écho à l’exposition « Un bâtiment, combien de vies ? » conçue par la Cité de l’architecture et du patrimoine, et visible aux Halles en commun du 20 septembre au 6 octobre.
Dates des visites à préciser.
Prendre l'air à la campagne
Par son échelle, la ruralité est une source d’inspiration pour renouveler nos manières de faire en ville. Soumis à la loi Climat et résilience et au ZAN (Zéro artificialisation nette), les bourgs ruraux se saisissent de ces contraintes pour en faire des leviers d’expérimentation.
Intitulée « Les ruralités inspirantes », cette table ronde fait suite à la résidence architecturale de Rémi Fusari et Jérôme Harmand dans la commune de Langon.
Mer. 25 septembre, de 19h à 21h, aux Halles en commun.
Se mettre dans la peau d'un architecte ou d'un artiste en participant à un atelier
Cinq expositions sont proposées dans le cadre de Georges. Toutes sont accompagnées d’ateliers pour tous les publics, en lien avec les univers artistiques et les thématiques abordées. Présents sur place, artistes et médiateurs se feront fort de rendre le tout ludique et pédagogique.
Alors, ça vous dit de réaliser une maquette envisageant le futur de l’ancienne halle industrielle ? À moins que vous ne préfériez inventer les limites et détourner les cartes à l’occasion d’une séance de dessin cartographique ?
Partager un repas collectif à Bois-Perrin
Bienvenue dans l’ancien centre pédopsychiatrique Guillaume-Régnier. Georges vous propose de découvrir le passé hospitalier du site, le présent des occupants solidaires (associations d’aide, familles en logement d’urgence, etc) et sa transformation future en logements, crèche et tiers-lieu alimentaire. Et pourquoi pas participer à un banquet ? C’est simple, venez avec un plat et un fruit de votre choix. L’entrée est offerte et le dessert sera cuisiné collectivement !
Dimanche 22 septembre, de 12h à 14h, site du Bois Perrin.
Faire connaissance avec les Halles en commun
Vous connaissez les Halles en commun ? Vestige du passé industriel rennais, ce lieu vraiment hors-du-commun est devenu un espace de partage ouvert aux initiatives artistiques originales, et aux projets liés à l’économie circulaire ou encore l’économie sociale et solidaire.
Il se transformera le temps du festival en quartier général de « Georges ». Le public pourra y découvrir des expositions, participer à des ateliers, assister à des tables rondes et même danser à l’occasion du bal de clôture.
À la fin, Georges paie son bal
Mais Georges qui ? Maillols, l’architecte qui fit de Rennes une grande ville en façonnant son identité architecturale, notamment par le biais de réalisations emblématiques telles que la Caravelle, la Barre Saint-Just ou les célèbres Tours des Horizons. Un bal de clôture est organisé aux Halles en commun pour couronner ces trois semaines de festival. Ça va swinguer !
Vendredi 4 octobre, Halles en commun.
Un dossier réalisé par Jean-Baptiste Gandon
Georges... Un festival ARCHI accessible
Du 19 septembre au 6 octobre, Halle en commun, galerie Net Plus, Musée des beaux-arts, Hôtel d’artillerie, Hôtel Pasteur, Cinéma Arvor, site du Bois-Perrin…