Du maraîchage entre les tours ! 

Environnement

C’est parti ! Inaugurée le 15 septembre, la « ferme du Blosne » devrait produire entre 600 et 700 kilos de légumes par an, vendus dans le quartier. Une maraîchère a été recrutée.

Portraits : Hélène Brethes, Coordinatrice permanente et Charlotte, bénévole de l'Association Les Cols Verts à l'initiative d'un projet de ferme urbaine au Blosne
Hélène Brethes, Coordinatrice permanente et Charlotte, bénévole de l'Association Les Cols Verts à l'initiative d'un projet de ferme urbaine au Blosne (R. Volante)

Un grand espace vert, caché derrière le Triangle, dans le quartier du Blosne. Ici  va éclore en septembre une ferme urbaine de Rennes. « C’est l’un des projets lauréats du Budget participatif de la Ville », explique Hélène Brethes, des Cols verts. Ce réseau associatif (avec différentes antennes en France) met en œuvre cet espace, avec le concours des habitants. « L’objectif était vraiment de construire ce lieu avec eux. Divers ateliers ont été organisés, sur l’aménagement, la gouvernance… Nous voulions attirer le plus de personnes possible, pas seulement des militants déjà sensibilisés à l’agriculture urbaine. Et ça a fonctionné ! »

Sur 2 000 m2, une cinquantaine de bacs ont été installés à la fin de l’été par la petite société rennaise Boby & co, qui utilise des palettes et matériaux de récupération. « L’étude de sol a indiqué que le site était pollué, d’où le choix de l’hydroponie (culture hors sol). Nous n’aurons donc pas le label bio, même si aucun produit phytosanitaire ne sera utilisé. On prévoit de produire entre 600 et 700 kilos de légumes par an, ainsi que des herbes aromatiques, vif souhait des habitants, dans une serre spécifique. » Pour cela, une maraîchère vivant au Blosne a été recrutée. Tous les légumes seront commercialisés dans le quartier, via des Amap (Associations pour le maintien d’une agriculture paysanne), des groupements d’achats ou encore le magasin coopératif Breizhicoop.

 

L’idée est aussi plus largement de sensibiliser à l’alimentation durable, en faisant en sorte de montrer que c’est accessible au plus grand nombre.

poursuit Hélène Brethes. 

Divers ateliers sont proposés tout au long de l’année : cuisine en famille, zéro déchet, fabrication de bombes à graines… Des bacs spéciaux seront aussi installés pour que les habitants plantent et récoltent à leur guise. Et ceux qui souhaiteraient s’impliquer davantage peuvent devenir bénévoles pour  les temps d’animation, d’organisation…

Claire Baudiffier