Dans la métropole rennaise, on trie (encore) mieux en déchèterie

Déchets et propreté
une déchèterie
Un tri de plus en plus sélectif pour une meilleure valorisation des différents types de déchets. (Arnaud Loubry / Rennes Ville et Métropole)

De nouvelles filières de valorisation et de réemploi voient le jour dans la métropole rennaise. Cela permet d’augmenter la part des déchets valorisés ou recyclés dans les déchèteries de la métropole.

Depuis septembre, le bois traité ne part plus à l’enfouissement ni à l’incinération. Treize déchèteries métropolitaines possèdent désormais un caisson de collecte réservé aux planches, panneaux et rebuts de mobilier. Le bois collecté est broyé puis transformé dans des usines du Grand Ouest avant de revenir dans le circuit commercial, sous forme de mobilier recyclé ou de matériaux vendus à la découpe.

À Villejean, Saint-Armel et Cesson-Sévigné, on récupère également les menuiseries vitrées. Des industriels en extraient le verre plat pour produire d’autres portes, d’autres fenêtres. Cinq déchèteries – Pacé, Bruz, Saint-Erblon, Saint-Jacques et Saint-Armel – collectent aussi à part les plastiques rigides. Les tuyaux PVC, les descentes de gouttière peuvent servir à confectionner des outils de jardinage, de bricolage. « Le cadre réglementaire est devenu très exigeant. Les éco-organismes s’activent à mettre en place des filières à responsabilité élargie des producteurs », observe Florian Besnier, à la direction des Déchets de Rennes Métropole. Localement, deux filières professionnelles restent à déployer. Elles concernent la valorisation des emballages de la restauration ainsi que les emballages industriels et commerciaux, liés à la logistique.

 

Le réemploi progresse

 

Douze déchèteries sont dorénavant pourvues d’un local ou d’un caisson dédié, souvent situé à l’entrée du site. Les objets donnés en bon état (mobilier, jouets, articles de sport…) sont triés puis acheminés vers une douzaine de recycleries locales et acteurs de la solidarité. Parmi lesquelles Emmaüs, la Belle Déchette, l’Équipière, les Restos du cœur, Utopia 56…

Olivier Brovelli