Au Palais St Georges, en 2023, une Maison du citoyen
Après le départ des sapeurs-pompiers en 2020, le Palais Saint-Georges sera rénové et abritera une Maison de la citoyenneté et de la tranquillité publique, avec plusieurs services municipaux. Le conseil municipal de juin précise le projet de cette transformation.
Que deviendra le palais Saint-Georges, fin 2020, quand les sapeurs-pompiers quitteront leur caserne Saint-Georges pour celle du Moulin de Joué, face à la plaine de Baud ?
La ville décide de profiter de cette opportunité immobilière pour regrouper des services, éparpillés dans 10 sites différents. "Une belle optimisation", précise la maire. "Nous économiserons une location onéreuse rue de Châtillon et revendrons une partie d'autres bâtiments". (La ville chauffe actuellement 530 000m2 de locaux).
Il nous a semblé nécessaire de regrouper des services qui permettent les démarches administratives et de tranquillité publique, au sens large.
Quels services ?
Une Maison de la citoyenneté et de la tranquillité publique verra donc le jour dans l'ancienne abbaye Saint-Georges. 242 postes de travail, répartis sur quatre étages. Les habitants trouveront :
- Au rez-de-chaussée : Un "pôle Démarches citoyennes" avec un véritable accueil commun de 3 agents et un bureau nomade pour des permanences (médiateur, conseil juridique...).
On y fera les demandes de passeport, de carte d'identité, d'état-civil… (auprès de la Direction prestations administratives), pour les infos de proximité (fournies par la Direction de quartier Centre), pour l'information et le signalement d'incivilités (à la police municipale) mais aussi les objets trouvés, l'occupation du domaine public pour l'organisation de fêtes…); - Dans les étages : Le regroupement de plusieurs directions : Santé publique handicap, Association jeunesse égalité, Sports, Culture, Tranquillité publique et Communication interne;
- Des salles de réunions et des espaces adaptés aux nouveaux modes de concertations et d'innovation publique;
- des locaux de service à destination du jardin Saint-Georges.
Economies d'énergie
Les travaux seront l'occasion d'améliorer les performances thermiques de ce bâtiment historique. Sont prévus : l'isolation intérieure des façades, des planchers et de la toiture, le changement des menuiseries extérieures, la réfection complète des systèmes de chauffage et des équipements électriques. L'objectif est d'atteindre une baisse des consommations énergétiques proche de 40%.
Une nouvelle place au bout de la rue St-Georges
La réhabilitation du bâtiment va s'accompagner d'un réaménagement des extérieurs. Pas du jardin, qui restera ouvert au public, mais de la cour actuellement utilisée par les sapeurs-pompiers. Aménagée et paysagée avec de grands arbres, elle deviendra une nouvelle place publique, une « place Saint-Georges », dans le prolongement du centre-ville, entre la piscine et le palais.
Autre axe du réaménagement : la recherche de la transparence entre la cour nord et le jardin sud. L'idée est de transformer les portes de grande hauteur de la façade nord en des baies vitrées et d'ouvrir le futur hall d’accueil en un espace traversant nord-sud.
Coût et calendrier
Estimation totale du projet : 18 755 000€TTC, à mettre en regard des recettes de 2 900 000 € TTC dues aux regroupements immobiliers et une économie de 75 000€/an de loyers.
Calendrier
Avril 2020 : Désignation d’un maître d’œuvre, lancement des études de conception (11 mois).
Début 2021 : Lancement du diagnostic archéologique.
Mars 2021: Validation de la phase PRO des études de conception, appel d’offres (7 mois).
Octobre 2021: Notification des marchés et préparation du chantier, lancement des travaux (25 mois).
Décembre 2023: Emménagement.
Mais qui est Magdelaine D. L. Fayette ?
Au-dessus des dix-neuf arcades, des lettres en fer forgé s'étalent sur la façade. On peut lire MAGDELAINE D. L. FAYETTE, Magdelaine de la Fayette était l'abbesse qui a reconstruit l'abbaye au XIIe siècle, après l'incendie et le pillage qu'elle subit. L'abbaye abritait des femmes de familles nobles, aux portes Est de la ville (sur un site déjà occupé dès l'époque gallo-romaine).
Puis le bâtiment abrita des militaires avant les sapeurs-pompiers.
L'histoire du bâtiment est à découvrir sur WikiRennes.