« Vieux Rennais » mais « jeune retraité », Vincent Mariotti est revenu en Bretagne il y a une vingtaine d’années. L’ancien officier de police, spécialisé dans les affaires financières, a désormais toute latitude pour s’impliquer davantage dans la vie locale. « J’aime les rencontres, les échanges. Bréquigny est un quartier vaste, hétérogène. La pandémie a fragilisé les relations sociales. J’aimerais que le conseil de quartier aide à refaire du lien. » Lui fera déjà la connexion entre les élus et les citoyens, « en faisant remonter les problèmes pour tenter de les résoudre ensemble. »
À Bréquigny, la sécurité revient souvent dans les conversations. « Mais ce ne doit pas être l’unique sujet de discussion. À chacun ses compétences. D’autres problèmes du quotidien — la voirie, les espaces publics, l’accessibilité — intéressent aussi le conseil de quartier ». Vincent cite, en exemple, le projet de réaménagement de la place Sarah Bernhardt jugé « trop minérale ». La question du logement intéresse aussi. « Bréquigny bouge, grandit. On accueille de nouveaux habitants. De nombreuses constructions sont mises en chantier. Notre rôle, c’est d’aller chercher ces infos à la source pour les faire suivre aux habitants. »
Être co-animateur, c’est « faire vivre les échanges », en relation étroite avec les élus, la direction de quartier, les services de la Ville de Rennes. Vincent se fixe une ambition : faire revenir les anciens et attirer les plus jeunes. « Pour brasser les idées, les projets, être à l’image du quartier. »